En guise de préface

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« Je crois qu'il est des morts qui commotionnent une famille entière, des morts brutales d'êtres jeunes et heureux fauchés en plein élan de vie. De celles-là, on ne se remet pas, on ne les accepte pas, donc on se garde de les évoquer. Trop sensible... Non pas qu'il soit des morts plus justes que d'autres, mais celles d'hommes ou de femmes qui ont vécu tous leurs âges, ne laissent pas ce sentiment d'inachevé, de révoltante rupture, d'injuste – je n'échapperai pas au mot – caprice du sort »

Le voile noir, Anny Duperey, Seuil, p. 132-133

 

L'idée m'est venue en relisant le livre d'Annie Duperey, Le voile noir. Cette femme qui a perdu ses parents dans un épouvantable accident domestique, n'a pendant longtemps pas osé regarder les photos prises par son père, photographe professionnel. Ces photos étaient rangées dans le tiroir d'une commode qu'elle appelait le sarcophage. Elle a dédié son livre à sa sœur, et c'est ma sœur qui me l'a offert à Noël 1992, d'une sœur à une sœur.

Mon père écrivait depuis qu'il était très jeune, vers 12 ans. D'abord des poèmes, puis pendant ses études, quand il était à l'ACJF1, des articles pour le journal de cette association. Ces articles portaient aussi bien sur la vie chrétienne, que sur les relations internationales, ou des critiques de livres. En 1937 il a été chargé d'une rubrique internationale alors que montaient les bruits de guerre. J'ai retrouvé le discours qu'il a fait quand il a été élu au Comité Général de l'ACJF.

« Les négatifs dormaient, les années passaient »2 . Quelques poèmes ou pièces de théâtre ont été publiés dans sa jeunesse (le premier en 1928 dans la revue de l'ACJF), quelques livres l'ont été ensuite surtout sur les relations internationales de la France, en particulier sa thèse sur la SDN3. Ces premiers poèmes m'ont permis de découvrir que dès 16 ans ils se faisait appeler Georges Le Brun Keris. À sa mort, ou juste avant, pendant le déménagement de Paris à Ville-d'Avray, les manuscrits furent déposés dans la cave. Malheureusement un orage en juillet 82 je pense, les a sérieusement endommagés. Ils dormaient toujours quand Maman déménagea square Mozart. Ils atterrirent dans l'armoire du garage où ils furent copieusement enfumés pendant 28 ans par les gaz d'échappement de la voiture. Un fait m'a beaucoup surpris : ces manuscrits étaient très bien classés, avec sur chaque chemise un en-tête de la main de Maman. Pourquoi ne nous en a-t-elle pas parlé après et les a-t-elle laissés se dégrader dans son garage ? Pourquoi Maman n'en a-t-elle rien fait pendant tout ce temps, cela reste un mystère.

Quelques années avant la mort de Maman, Jean-Luc lui proposa de photocopier tous les articles parus dans La Croix et de retrouver les articles manquants. Il m'est apparu ensuite que les articles parus dans ce quotidien, articles dont le nombre de caractères était fixé à l'avance, n'étaient pas les plus intéressants. Pourtant c'est la seule chose dont nos cousins se souviennent.

Et vint le jour, à la fin du rangement de l'appartement en vue de sa vente, où nous nous attaquâmes au contenu de l'armoire du garage. Les manuscrits furent remontés à la lumière. Avec l'accord de mes frères et sœurs je les pris chez moi. Et je me suis attaquée à la saisie de ces manuscrits. M'est revenu un souvenir de quand j'avais une dizaine d'années : je voulais être la secrétaire de Papa, voilà c'est fait.

« Restaient à balayer mes scrupules intimes et les questions oiseuses quant à l'intérêt de la chose pour d'autres que moi-même »4

« C'est pour toutes ces raisons qui n'en sont pas, poussée par un besoin indéfini vers un but incertain, avec pour seul appui la conviction un peu paysanne que les choses arrivent en temps et heure que j'empoignai ce matin mon stylo, avec aussi le garde-fou, l'idée rassurante, il faut bien le dire, qu'une fois mon effort de lucidité verticale accompli je pourrais toujours ranger ces pages à l'abri des regards en même temps que les photos, dans le fameux tiroir, par exemple... »5

Beaucoup de textes étaient dans un piteux état, le temps qui passe est mauvais pour les coupures de journaux datant de la guerre ou de l'après-guerre, quand le papier manquait. Les articles parus dans La Croix étaient les plus facile à traiter, c'est par eux que je commençai. La plupart étaient datés, pour quelques-uns il a fallu que je cherche un peu plus.

En revanche les articles que Papa a écrit pendant qu'il suivait les conférences de San Francisco (1945) et de Moscou (1947) sont rarement datés, parfois mal conservés, coupés au ras du texte. J'ai dû souvent faire un travail digne de Sherlok Holmes en regardant le verso des coupures de journaux et en recherchant des événements sportifs, des dates de marchés boursiers, ou des événements culturels qui me permettraient de dater ces articles. Internet m'a beaucoup aidé dans cette quête mais je n'ai pas réussi à tout classer chronologiquement. À propos de la conférence de Moscou, beaucoup d'articles tournent autour de la conférence de presse de Georges Bidault mais je ne sais pas quel jour elle eut lieu. Mes recherches m'ont amenée à aller sur le site de l'amicale du MRP6. Cherchant les écrits de mon père, j'ai saisi son nom. Avec l'orthographe correcte - à laquelle il tenait beaucoup – je n'ai tout d'abord rien trouvé. Mais j'ai été surprise de voir qu'en introduisant une faute, je trouvais quelques articles ou discours. Cette découverte m'a permis d'entrer en contact avec Jean-Pierre Prévost, président de cette amicale. Ce charmant monsieur de 80 ans est venu me voir plusieurs fois pour travailler avec moi. Il avait bien connu Papa car leurs bureaux étaient contigus. Il m'a aidé dans les travaux de relecture et m'a raconté quelques anecdotes concernant Papa. Malheureusement il est mort subitement cet hiver d'une crise cardiaque.

Les articles sur ces deux conférences sont très nombreux, pratiquement un par jour et pour les transmettre à son journal il devait les téléphoner ce qui n'allait pas sans mal vu la médiocrité des communications téléphoniques internationales à cette époque. Pendant la conférence de San Francisco, il apprit que Maman était encore enceinte et fou de joie, il lui envoya un télégramme pour lui dire que l'enfant s’appellerait Francis ou Véronique. Et ce furent Francis et Véronique.

Après les articles publiés dans La Croix, entre 1960 et 1970, j'ai saisi un très gros dossier sur l'Algérie. Je savais que Papa avait souvent été dans ce pays, mais je ne pensais pas que c'était aussi souvent, au moins 22 fois. Je commençais tout juste à m'intéresser à ce pays car nous devions y aller un peu plus tard en vacances. Depuis j'y suis retournée plusieurs fois et je comprends que Papa s'y soit autant attaché. Il a pour décrire les paysages et Alger en particulier des élans poétiques d'une grande beauté : « La ville s'accroche aux collines comme une floraison sur un mur ; elle coule par chacun de leurs replis, dérive jusqu'au port en un trafic hurlant d'automobiles et de foule. » « La ville était blanche, merveilleusement et elle dévalait des collines comme une coulée de lait. Chevelue d'eucalyptus, soulignée parfois d'une ligne ocrée, elle figurait sur la mer une tiare, ses quais, où les arcades décrivaient une ligne de fleurons, posaient une couronne sur le jeune visage de la mer. Des tartanes, et puis aussi de hauts vaisseaux glissaient sur l'eau. Ils frôlaient sans la rage – à peine décrivaient-ils quelques ondes soyeuses et vite éteinte - l'étendue miroitante où se répercutait en un mirage de neige, la ville. » Il y a fait plusieurs séjours pour le MRP pendant la guerre et sa position, Algérie française, m'a d'abord beaucoup surprise. Mais en essayant de me situer dans le contexte de l'époque, je pense que beaucoup de gens avaient la même position. Cette position il l'a gardée jusqu'en 1963, tout en dénonçant la torture. À cet effet il a préparé un dossier en 1957 à l'attention de Monsieur Bourgès-Maunoury signé par son ami Pierre Pflimlin. Dans ses carnets on voit qu'il était furieux après le général De Gaulle qui avait signé les accords d'Evian. Il aimait séjourner dans les grands hôtels d'Alger, que ce soit le Saint-George ou l'Aletti. Ces deux hôtels existent toujours même s'ils ont changé de nom et ce n'est pas sans une certaine nostalgie que j'y suis allée. Ils sont très beaux, surtout le Saint-George et je comprends très bien qu'il aimait y séjourner « intérieurement cet hôtel est merveilleux, entièrement décoré de céramiques anciennes dans les bleus et dans les verts ». J'ai aussi beaucoup pensé à lui en visitant Notre-Dame d'Afrique avec sa merveilleuse vue sur le port d'Alger, Madame Afrique comme disent les Algériens.

Pourtant concernant cette guerre en Algérie plusieurs choses m'ont surprise de la part de Papa. Ce qui se passait sur le sol français le touchait peu si j'en juge par ses carnets. Il ne parle pas du tout du massacre du 17 octobre 1961 qui a fait tant de morts algériens et dont un certains nombre de journaux français ont parlé. De même l'affaire de la station de Charonne ne l'a touché que dans la mesure où la grève générale lui permettait de rester travailler à la maison. Quand il était en Algérie il emportait avec lui la dernière lettre de Bruno, notre cousin mort dans une attaque en Kabylie en 1956, et quand il la relisait sa lecture le plongeait dans une profonde détresse. Dans ses cartons il avait conservé des cartes postales des villes romaines algériennes datant du centenaire de 1930 et des photos de Laghouat.

Ce que nous ne savions pas c'est qu'il avait beaucoup aimé écrire des romans et des nouvelles. Certains de ses romans sont manifestement autobiographiques : Longue histoire, Heinrich, Le ver et le fruit. La Longue histoire raconte une année en pension ; il avait été pensionnaire au collège de Villebon, pension où je crois qu'il n'avait pas été très heureux. En 1937 il a séjourné avec son ami Albert Gortais, grâce à l'entremise de son beau-père le colonel Floquet, dans un camp de jeunesse hitlérienne. Il avait écrit un carnet très critique sur ce camp. Heinrich était un ami qu'il avait connu à Genève et l'histoire qu'il raconte dans la nouvelle Heinrich, nouvelle qu'il a dédiée à Albert Gortais, doit être en partie véridique, car à la fin il écrit que cet ami est mort pendant la guerre. Le ver et le fruit se situe manifestement dans le Bourbonnais où il passait de longues vacances solitaires au Château de la Baume. Un texte court est très amusant car il raconte son voyage de noce en 1945 à Saint-Jean de Luz. Mes parents se sont connus par l'intermédiaire d'une cousine éloignée commune, Germaine de Renty qui les avait présentés l'un à l'autre. À cause de la guerre, leurs fiançailles furent très brèves et ils se marièrent au bout de trois mois. Le mariage civil eut lieu à la mairie du 18ème arrondissement devant le beau-père de Papa qui était maire de cet arrondissement. Dans ce récit on retrouve déjà le caractère de Maman : « Elle pensait déjà aux chemises qu'il faudrait repasser pour qu'il soit plus « net » (un mot qu'elle employait souvent). » Il a écrit plusieurs nouvelles dont l'action se situe dans le Maghreb (Achmet ou Les jambes de la Reine de Saba). Ces nouvelles fourmillent de description de paysages qui montrent qu'avant tout c'était un poète comme il le dit lui-même dans ses carnets.

Beaucoup de ses écrits, en particulier ceux de sa jeunesse, sont inspirés par sa foi : Mater misericordiae, Marie, Le livre de mon fils, La cathédrale et nous ou des essais comme Le sens des heures, l'ode sociale ou ses offertoires (sur les villes, sur la France ou sur la mer qui fut publié en 1968), l'Ode triomphale pour Notre-Dame de Chartres (publiée en 1939), L'ode à l'Afrique (1969). Sa foi vivante, on la retrouve également tout au long de ses carnets.

Il avait gardé de très nombreux poèmes écrits pendant son adolescence. Beaucoup parlent de la mer et des bateaux, et quelques uns sont dédiés à de jeunes filles dont il a été amoureux, dont une autre Nicole et une certaine Éliane. Ce sont des poèmes assez académiques, mais étonnants de maturité. Les premiers datent de quand il avait une douzaine d'années. L'un d'entre eux a été écrit au Château de la Baume tout comme l'Ode triomphale pour Notre-Dame de Chartres. En 1944 ou 1945 il a reçu le premier prix d'un concours littéraire d'une revue pour un article sur Le Malade imaginaire, drame ou farce.

C'est étonnant de découvrir qu'il a rencontré François Mauriac comme il l'écrit dans un de ses carnets : « J'ai pris mon petit-déjeuner seul avec Mauriac, Mme Wiener et sa sœur. M. est exquis, d'une simplicité de grand seigneur, et sa voix s'améliorant sa conversation n'a pas été pénible. Il nous a parlé du « Mal », que Mme Wiener et moi nous aimons et nous a dit qu'il le désavouait à cause du mélange de couchage et de prière auquel toute sa vie il s'est trop complu – parce que ce livre est la quintessence de ce sensualisme intellectuel qu'on lui a reproché – à son dire – justement. Il nous a dit en avoir repris – sinon le thème – du moins la veine d'inspiration dans Mystère Frontenac... »

C'était un grand voyageur. Jeune il est parti en 1929 en bateau avec des amis aux États-Unis. Il avait gardé toutes les pages de description des ciels et de la mer pendant la traversée qui dura près d'un mois. En 1931 il est parti, toujours par bateau, au Proche-Orient, de Marseille à Beyrouth en passant par Damas, Balbeck, Jérusalem. En 1933 il se rendit en Égypte mais je ne sais pas grand chose de ce voyage. Lui qui nous parlait peu, nous avait parlé d'une anecdote qui se situe pendant son séjour à Jérusalem : comme les hôtels étaient tous pleins, il s'est retrouvé à partager une chambre avec une autre personne. Le soir venu, ce monsieur commença à se préparer pour son coucher en enlevant son dentier qu'il mit dans un verre à dent, puis son œil de verre qu'il mit dans l'autre verre à dent, puis il dévissa sa jambe de bois. Horrifié, Papa quitta la chambre pour ne revenir que quand son compagnon dormirait.

Je m'attendais à de nombreux articles ou écrits sur l'Afrique. Bien sûr ce sont les plus nombreux, surtout si on y inclus les écrits sur tous les pays du Maghreb. Mais ils ne commencent qu'en 1954 et ont été précédés par des articles sur l'Asie et sur l'Inde. Il avait fait un grand voyage en Indochine quand Jean Letourneau était Ministre d'État chargé des Relations avec les États associés des gouvernements Edgar Faure et Antoine Pinay, voyage qui l'avait beaucoup marqué. Il avait été reçu par l'empereur Bao Daï et le roi Sihanouk dont il avait gardé les cartons d'invitation. De Pondichéry (voyage en 1949) il fait aussi une magnifique description : « Mais à Pondichéry, on voit aussi le meilleur de nous-mêmes et d'abord notre sens de l'urbanisme. Cette ville est vraiment belle. Des rues droites, des maisons crépies d'ocre ou de rose sur quoi tranchent les colonnades intensément blanches, une rigueur de tracé que corrige le flamboiement d'un bougainvillier, l'irruption soudaine au travers de la rue d'un de ces jasmins grands comme des chênes et par-dessus les toits à terrasse le panache mouvant des cocotiers. L'ordonnance précise des bâtiments et l'exubérance de la nature tropicale composent une sorte de sonate visuelle, l'une et l'autre se mettant réciproquement en valeur. » Et en Indochine « Dans la marqueterie des rizières (tout un agencement de vert aigu, de bruns et d'étincelants plans d'eau), voguent, avec mâture et voilure de palmiers et de bananiers, de petits villages. Ils ponctuent l'espace jusqu'à l'horizon des montagnes ardentes, sculptées en flammes, tissées d'azur, mais d'un azur torturé, déchiqueté. » Un événement, dont je pense que personne ne se souvient plus sauf les historiens, l'avait beaucoup marqué, l'abandon des établissements français de l'Inde dans l'indifférence générale. Je me souviens qu'au retour de son dernier voyage en Inde, en 1968, il aimait nous cuisiner des plats excessivement relevés.

Il lisait beaucoup et notait les citations qui l'intéressaient sur des fiches rangées dans des boites dans son bureau. Ses écrits sur les relations internationales, les divers pays dans lesquels il a voyagé, les rapports qu'il a écrit pour le MRP ou le syndicat de l'industrie cotonnière sont émaillés de nombreuses citations, preuve s'il en était besoin de sa très grande culture.

Il s'est aussi essayé au théâtre. Son Iphigénie a été publiée en 1939. Il a écrit plusieurs morceaux d'Orphée, certains fragments ayant été publiés. D'après ses lettres et ses carnets il était très satisfait de sa pièce Antigone. Il l'avait lu lors de son séjour à San Francisco au cours d'une soirée chez Darius Milhaud qui lui avait proposé de la mettre en musique, mais cela n'a jamais dû se faire. Son Martyre de Don Juan est assez étonnant, Don Juan finissant moine dans un couvent.

Très étonnante fut la découvert d'un roman complet, Durtal ou l'affaire Silas, sur lequel il devait travailler en 1969. Le 12 mai 1969, il écrit dans son carnet « Pour mon roman multiplier les personnages. Situer Silas. Le faire vivre dans sa boutique – au marché – faire vivre la contrebande ». Cela est très curieux, aucun d'entre nous, ses enfants, n'a jamais entendu parlé de ce roman alors qu'il semble achevé, dactylographié, prêt à être envoyé à un éditeur.

Je suis pratiquement sûre que Papa aurait souhaité retravailler certains de ces textes pendant la retraite à laquelle il aspirait. Ne pas avoir le temps d'écrire est une chose qui lui a beaucoup pesé et sur laquelle il revient souvent dans ses carnets à la fin de sa vie. Il avait très peur de finir sans avoir toute sa tête. De même il était très triste que personne ne s'intéresse à ses écrits, mais il ne nous en parlait que très rarement. En m'étant attelée à l'énorme tâche de tout saisir, je pense permettre qu'ils sortent un peu de l'oubli et que ses petits-enfants qui ne l'ont pas connu découvrent un peu leur grand-père.

Je remercie particulièrement Lauriane et Bernard pour leur aide pour la relecture de ces manuscrits, merci aussi à Béatrice pour son aide.

Mon travail est pratiquement terminé, il me faut trouver maintenant comment le rendre pérenne, en particulier en publiant quelques textes. Qui m'aidera dans cette tâche ? Que va-t-on faire des manuscrits ? Moi j'ai découvert des tas de choses, des textes et des voyages de Papa, que j'ignorais et je sors enrichie de cette découverte.

Bénédicte de Boischevalier

mai 2013

 

 

Notes

1 Action Catholique de la Jeunesse Française

2 Le voile noir, Anny Duperey, Seuil, p. 16

3 Société des Nations

4 Ibid p. 19

5 Ibid p. 19

6 Mouvement Républicain Populaire