Lied
1941
Plus loin que la douleur ces îles et ces landes
Ces îles abritées par la mer, où le vent
Ne porte que le chant des feuilles, ces rivages
Incrustés dans la mer...
O mon amie ! N'irons-nous pas vers ces rivages ?
Nous étendrons nos membres las au creux des herbes,
Et, par des bois dormants d'oiseaux muets où l'air
Alourdi de parfums stagne la pénombre,
Nous marcherons dans le sommeil confus des choses...
O mon amie, ce paysage est dans tes yeux...